Alors que les cas de Covid-19 explosent, plongeant de nouveau les hôpitaux dans une profonde détresse, les regards accusateurs se tournent vers les non-vaccinés. Une erreur selon Gérald Kierzek qui conteste la responsabilité des non-vaccinés dans les colonnes de Valeurs Actuelles, le 13 janvier 2022.
« La vision de l’hôpital submergé par les non-vaccinés est un fantasme total« , c’est par ces mots que Gérald Kierzek, médecin urgentiste, consultant régulier du petit écran pendant la crise sanitaire, et directeur médical de Doctissimo renverse le débat public, qui affirme que les non-vaccinés sont responsables de la crise des hôpitaux. « L’hôpital n’est pas saturé, en tout cas pas plus que d’habitude. C’est de là, d’ailleurs, que vient l’épuisement des collègues », poursuit celui qui est scandalisé par le port du masque dès 6 ans, dans les colonnes de Valeurs Actuelles.
Selon le médecin qui estime que la vaccination obligatoire n’est pas la bonne solution,« on impute aux non-vaccinés la responsabilité d’une crise structurelle qui dure depuis des années, pour ne pas dire des décennies ». Et alors que l’exécutif s’acharne à convaincre les derniers récalcitrants, Gérald Kierzek, comme son confrère Martin Blachier, se montre rassurant face à « l’hystérie mondiale ». « Si l’hôpital craque, ce n’est pas à cause du Covid. Moi, je ne vois pas de malades du Covid aux urgences de mon hôpital », confiait-il à Gala en décembre dernier.
Gérald Kierzek : « Nous traversons une crise de l’hôpital due à une gestion des ressources humaines et un management désastreux »
Alors que 426 440 nouveaux cas ont été recensés à J-3 et que la tension en réanimation est de 78 % sur le territoire selon Tous anti-Covid, Gérald Kierzek affirme que « nous ne traversons pas une crise du Covid, mais une crise de l’hôpital due à une gestion des ressources humaines et un management désastreux » avant de détailler son propos : « L’hôpital est géré en flux tendus par des directeurs qui cherchent à le rentabiliser en maintenant un taux d’occupation des lits de 100 % – cela était établi dans un rapport dès 2017 pour les réas par exemple. On parle des opérations déprogrammées comme si cela était la faute des non-vaccinés alors que c’est un problème de ressources humaines. » Un énième pied de nez du médecin urgentiste au gouvernement et au conseil scientifique qui risque de ne pas être apprécié.
Crédits photos : CHRISTOPHE CHEVALIN/LCI
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